Il y a bien trop longtemps que je n’ai pas écrit sur mon blog. Je ressens parfois le besoin de faire un break, de ne pas écrire, de ne pas penser endométriose et ses conséquences même si j’essaye de les rendre agréables – cf. le dernier article. Cela coïncidence bizarrement avec des rendez-vous médicaux et/ou examens et/ou analyse de résultat. C’est étrange, non ?
Il s’est passé beaucoup de choses dans ma petite de blonde/rousse ces dernières semaines : besoin d’avancer, besoin de me projeter dans des projets positifs. J’ai passé du temps riche en émotion et en partage grâce à de nouvelles connaissances.
Il y a beaucoup de choses que je voudrais partager sur ce blog, mais je ne le peux pas encore. Alors, je vais parler de quelque chose que je connais : la douleur. Cela 22 ans que j’ai appris à souffrir et aujourd’hui j’essaye de désapprendre à mon corps cette notion. Comment peut-on apprendre à des jeunes filles, des jeunes femmes et des femmes que souffrir est normal ? Comment peut-on accepter ? Comme trop d’endogirls ou d’autres femmes, nos gynécologues ou médecins nous ont mis dans la tête que souffrir pendant ses règles était normal ! J’ai découvert il y a trop peu de temps que non, c’est anormal. Toute douleur doit être prise en compte. J’ai appris aussi que le corps a une mémoire et que dans mon cas, il a appris à souffrir. Je n’ai jamais aimé prendre trop de médicaments en me disant que plus j’en prendrai plus cela sera néfaste à long terme. Malheureusement, c’est le contraire qui s’est produit. Je n’encourage pas la prise d’antidouleurs, je pense que lorsqu’il y a douleur, il y a dysfonctionnement et que l’on doit trouver avec un corps médical compétent des solutions et ne jamais baisser les bras pour se sentir mieux. J’aurai du mal à vous donner des trucs ou astuces, car malheureusement, j’en avais peu ! Une bouillotte, ou bouteille d’eau chaude sur le ventre, automassage sur le ventre avec des huiles essentielles de basilic.
Aujourd’hui, avec la découverte de l’Ayurveda, je travaille beaucoup sur les chakras et l’énergie. Je médite en concentrant ma respiration sur chaque chakra et particulièrement sur le chakra 1 Mooladhara (au niveau des organes reproducteurs) et le deuxième Swadhistan (sous le nombril). J’essaye de rééquilibrer l’équilibre énergétique de mon corps. L’alimentation joue aussi un rôle important dans le bien-être. Essayer de voir au quotidien, si après certains repas l’on se sent bien ou moins bien.
C’est tout un apprentissage pour découvrir ce qui peut nous faire du bien à chacune. Mais, je veux qu’à l’avenir personne ne puisse juger la douleur d’un autre. C’est une notion qui appartient à chacun et la douleur est néfaste pour le corps et l’esprit. Alors, prenez soin de vous et prenez soin d’endormir doucement mais sûrement votre douleur.