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Vous avez dit : malade ? Moi je dis : trouvons notre bien-être !



Quand nous souffrons d’une quelconque maladie lourde ou chronique, en complément de la médecine traditionnelle, il est important de chercher d’autres voies pour soulager son quotidien. C’est une réalité qui ne concerne pas que les endos-girls, mais toute personne malade. Je ne supprimerai jamais la médecine traditionnelle occidentale, mais j’aménage mon quotidien avec des thérapies dites « douces ». En vrac : psy, sophro, homéopathie, phytothérapie, yoga, ostéopathie, massages, naturopathie … J’en décris quelques-unes sur cette nouvelle page Bien-être. Ce sont les miennes avec mon propre vécu. Bien sûr, les contacts sont tous sur Paris ou 94 car c’est là ou je vis. Mais chacune et chacun peut trouver les siens dans son propre univers. On file lire la rubrique Bien-être.


Aujourd’hui, on peut trouver d’autres voies pour soulager les douleurs ou certains dysfonctionnements du corps. Toutes ne conviennent pas à tous les organismes, il faut chercher soi-même ce qui peut nous faire du bien. Je préconise dès qu’on peut de se faire masser et de se détendre. Je sais que c’est compliqué financièrement quand on est malade, pour le vivre depuis plus d’un an. Mais plus que n’importe qui, on a besoin de se faire chouchouter et un massage a tellement d’effet positif sur le corps et l’esprit. Je développerai ce point dans quelques semaines. On mobilise la famille et les copines pour prendre soin de soi et nous aider.


Je suis soignée par homéopathie depuis que je suis petite. Certains traitements fonctionnent bien, d’autres moins. Je m’en sers beaucoup pour soigner les rhumes et maux de gorge. Avant chaque intervention aussi, je prends des traitements homéopathiques qui aident le corps à se préparer et à cicatriser. Je trouve cela très efficace. En revanche, peu d’effets pour moi sur les douleurs au quotidien ou problèmes digestifs.


Après les premières interventions il y a quelques années et les essais bébés nuls, j’ai ressenti le besoin d’aller vider mon sac. C’était devenu trop lourd à porter : la maladie, l’infertilité, les conséquences. J’étais à bout. Je me sentais agressée en permanence et j’étais devenue moi-même agressive. Je ne me reconnaissais plus. J’étais complètement bouffée de l’intérieur. J’en ai parlé à mon gynécologue qui m’a recommandé une psychologue avec laquelle il travaillait à la maternité. Je ne fais pas de thérapie au sens littéral, mais j’ai surtout un soutien, un conseil, une personne qui va m’écouter sans jugement, qui va m’aider à comprendre certains mécanismes qui expliquent certains comportements. Cela me fait bien fou. Je la vois depuis 5 ans à des fréquences que je définis avec elle. Avant les interventions de février, je ressentais le besoin d’y aller toutes les semaines. En ce moment, c’est une fois par mois. J’espace petit à petit. Avant le protocole de FIV, j’ai discuté avec elle de tout ce qui pourrait m’aider à me détendre pour affronter cette période. Je suis allée voir une sophrologue, qui m’a suivie au début de la FIV et pendant ma grossesse. Chaque mois, je faisais une séance de sophrologie qui m’a aidée à passer toutes les périodes de ma grossesse. À partir du 5e mois, je ne pouvais plus du tout bouger et monter dans une voiture sans faire un malaise, elle m’a même préparé la séance à distance et envoyé le fichier audio. La nuit précédant la césarienne, j’ai passé en boucle toutes les séances sur mon iPod. J’étais toute sereine, fin prête à accoucher et découvrir mon bébé !


Pendant ma grossesse, j’ai voulu faire du yoga. Je souhaitais être sereine et partager ce bien-être avec le bébé. Ma grossesse a été physiquement éprouvante et dure à vivre : beaucoup de malaises, de vomissement… J’ai fait la baleine pendant 6 mois sur mon canapé et je ne sortais que pour les RV médicaux. Mes petits moments à moi étaient la sophrologie et le yoga, deux précieux alliés que j’ai réutilisés pour préparer les interventions en début d’année.


Le centre du traitement de la douleur de l'Hôtel-Dieu m’a conseillé de faire du yoga tous les jours et pas seulement lors de ma séance hebdomadaire avec ma prof Emmanuelle et de reprendre la sophrologie. Les mouvements de yoga m’ont aidé à atténuer certaines douleurs pelviennes. J’étais toujours beaucoup mieux physiquement après une séance de Yoga. Et j’ai préparé les opérations avec des séances spécifiques avec la sophrologue. Mentalement, j’étais prête à tout ce qui allait m’arriver. J’ai repris en quelque sorte les codes d’entraînement de l’époque où j’étais sportive de haut niveau. La compétition était juste remplacée par une (plusieurs) intervention … J’ai préparé mon corps et mon esprit à supporter ce qu’il allait subir. Les médecins me l’ont confirmé, comme lors de ma grossesse, mon corps était souple et « facile » à opérer. Il ne faut jamais sous-estimer la force de notre mental qui peut nous aider à traverser bien des épreuves. Depuis je continue toujours quotidiennement le yoga après une pause forcée de 3/4 mois et j’ai refait jusqu’en juillet des séances de sophrologie que je réécoute régulièrement. Je suis totalement tombée sous le charme du yoga que je rêve de pouvoir enseigner à mon tour. Je laisse à mon corps le temps d’aller mieux, et j’envisagerai dans plusieurs mois de me renseigner sur les formations.


Après l’opération, je suis retournée voir mon ami kiné-ostéopathe, il m’a « massé » les cicatrices pour éviter les adhérences. De véritables séances de tortures, et je travaille aussi la rééducation du périnée et des abdos. La chirurgienne et le centre de la douleur m’ont vivement recommandé ces séances et en parallèle, je vais dans un centre de kinébalnéothérapie ou je fais des massages au jet dans le bas du dos et des mouvements spécifiques pour enrayer les douleurs postopératoires.


Ne supportant plus la masse de médicaments que je pouvais ingérer par jour, toutes ces méthodes m’ont aidé à améliorer mon quotidien. Pendant de nombreuses semaines, j’ai pris les traitements postopératoires, le traitement hormonal, les antidouleurs, les antibios et des laxatifs. Je devenais folle à prendre autant de pilules. Le nombre s’est réduit petit à petit et je suis allée voir une naturopathe pour détoxifier mon organisme et améliorer mon confort digestif. Je limite le gluten dans mes repas, je mange équilibrée et bio. Je dois éviter au maximum les pesticides qui agissent de prés ou de loin dans le développement de l’endométriose et des nombreuses autres maladies. Je prends des compléments alimentaires pour aider la digestion. Depuis cet été, j’ai moins de crises de douleurs ultras violentes. Avant j’en avais une tous les 2/3 jours aujourd’hui en dehors des douleurs chroniques postopératoires, les épisodes de crises se sont considérablement diminués.


L’enseignement que je peux retenir, c’est que prendre soin de soi, de son corps et de son mental est primordial quelque soit la situation et nous aidera d’autant plus lors d’une épreuve type maladie grave. On doit se protéger des agressions extérieures que nous imposent les industriels et la pollution. Bien sûr, on ne peut pas vivre en vase clos au milieu du Lazarc, mais on peut trouver les ressources et les solutions qui nous conviennent pour se protéger soit et ses proches. Des petites choses simples : éviter de manger les produits industriels et tout fait qui nous empoisonnent avec leurs perturbateurs endocriniens, faire attention aux produits de beauté que l’on se met (je recommande Weleda et aujourd’hui le site Aroma-zone propose des produits très intéressants à petits prix), privilégier les producteurs locaux et bio, ce qui est très dur en région parisienne notamment (s’inscrire à la ruche qui dit oui proche de chez soi) . Prendre du temps pour se faire du bien, si on ne peut pas se payer un massage eh ben on prend sa crème et on se masse en prenant le temps de l’appliquer ou mieux on demande à quelqu’un de le faire…


Voilà, mes astuces à moi pour embellir mon quotidien, oublier mon corps malade et l’aider à aller mieux en prenant soin de lui dans sa globalité : physique, psychique et psychologique. Et la vie est belle et elle a encore plus de saveur quand on l’apprécie à sa juste valeur. Le mot de la fin : malade ou non, prenez soin de vous et de vos proches ! Votre corps et votre avenir vous remercieront !


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